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Nos étapes en UruguayCe matin Maria a mal a un oeil. Il est bien rouge. Quelques gouttes de colyre et nous partons au Lac Apoyo, à quelques kilomètres de Granada.
Un lac volcanique agreable dans lequel on peux se baigner.
Le soleil a oublié de se lever, mais il fait chaud. Un voile de brume recouvre le plan d'eau.
Maria ne se baignant pas, je pars faire un grand tour de cayak.
Une petite baignade et le temps de sécher il est l'heure de dîner.
Un jeune Français a investi et acheté le restaurant du bord de l'eau.
Et c'est vrai que l'on y mange bien.
Une petite sieste et comme tous les après midi, en quelques minutes, les nuages noirs arrivent, se déversent avec force, et enfin voilà le soleil. Retour en fin d'après midi à Granada.
L'oeil à Maria lui fait encore mal.
Jeudi 19 septembre 2013
Trois mois que nous sommes en Amérique latine.
Ce matin nous avions prévu de faire un volcan.
Mais l'oeil à Maria n'est pas beau du tout.
A la reception de l'auberge on nous conseille une pharmacie.
A peu de distance, on trouve effectivement une grande pharmacie.
La fille du comptoir lui dit, moi, je ne peux rien vous donner. Il faut voir un médecin. Voyez, juste la porte à côté vous consulterez le généraliste, vous verrez bien ce qu'il vous dit.
En fait, ici, ils appellent une "Clinique médicale". En France on appellerai un "centre medical", dont la pharmacie fait partie.
La toubib nous reçoit et lui diagnostique une conjonctivite due probablement à un froid ou un courant d'air. Elle rédige son ordonnance en disant "Je veux vous revoir lundi". Comme en France, avant de partir on demande "Combien je vous dois ?".
Le medecin s'étonne et répond "Rien du tout, prenez juste vos médicaments à la pharmacie."
Retour à la pharmacie. On remet l'ordonnance et la fille s'en va préparer les produits. En fait si le médecin prescrit trois gélules de tel produit pendant trois jours. La serveuse découpe la plaquette pour ne nous vendre que neuf gélules.
Il y a un colyre prescrit. Là, bien sûr on a le flacon entier.
En France on nous refile 72 cachets même si on doit en prendre que six. Le reste part à la poubelle. Ici, pas de gaspillage.
Une fois payé, une autre personne fait un contrôle des produits et des quantités avant de nous les remettre. Pas d'erreur, on peux y aller.
Un système qui ferait faire de belles économies à notre riche sécurité sociale.
Retour à notre auberge. On annule bien sûr notre sortie pour passer la journée en repos.
En fin de journée, il semble qu'il y a un petit mieux...
On fera le point demain.
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