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OMETEPE. L'une des plus belles îles au monde.
Vrai ou faux ?
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Lundi 23 septembre 2013

Pour terminer notre visite du Nicaragua, nous allons visiter la fameuse isla de Ometepe.
Une île sur le Lac Nicaragua. Les divers guide type "Routard" la décrivent comme l'une des plus belles îles au monde.
Pour l'instant nous n'avons pas d'avis, mais elle a des particularités. La plus grande île au monde entourée d'eau douce. Sa forme est celle d'un 8, au milieu de chaque rond, un volcan. Le plus grand est le Concepción. Il est en activité et de temps à autre on l'entend gronder. Il a la forme d'un cône presque parfait. L'ascension peut se faire sans guide, mais être accompagné est recommandé. En plus la pente est très raide et on dit que l'on peut se perdre facilement.
Au coeur du second rond, le volcan Maderas. Lui, est en sommeil depuis 800 ans. Il est plus facile d'accès. On peut y monter sans guide. Ce sera notre principal objectif sur cette île.




Nous embarquons sur un ferry pour Moyogalpa, la plus grande ville de l'île, à peine un gros bourg.
Le ciel est bouché on n'y voit pas grand chose. Par moment on devine à peine les volcans.
A un moment on se rend compte clairement que sur l'île, il pleut. Ca commence bien !
A peine plus 1h30 et on débarque. Il ne pleut plus.
Nous sommes assaillis par les chauffeurs de taxi, ceux qui proposent un hébergement ou un bon repas...
On bouscule un peu tous ces gens et on attaque la rue principale. Nous n'avons rien réservé mais nous connaissons les prix pour le type d'hébergement que nous recherchons.
A l'écart de la meute, un homme nous aborde.
- Si vous cherchez un hôtel, j'ai ce qu'il vous faut.
- A combien ? (Tout en marchant)
-15 $ US pour les deux, une chambre individuelle.
- Merci, trop cher pour nous.
- Je vous la laisse à 12 $, venez voir, c'est juste à côté.
On y va, c'est propre et correct pour le prix, en €uros ça nous en fait 9 pour les deux. C'est bon, on s'installe.
Un petit tour du village. Agréable, ça a vraiment un air des tropiques.
Le lendemain on prend un bus pour nous rapprocher du volcan Maderas, car nous comptons bien l'escalader.
Deux heures de bus d'un autre âge et on descend à "Santa Cruz"
Santa Cruz est sur la carte, cela se traduit par Sainte Croix.
Le bus nous largue dans un carrefour, sans doutes la sainte croix. On pensait que c'était un petit village. Peut être même un tout petit village...
La, en fait, il n'y a quasiment RIEN.
Un panneau indique deux directions. Un autre indique que nous sommes sur le territoire du Parc National du volcan Maderas. Nichée dans la végétation une petite épicerie. Là, l'entrée d'un hôtel que l'on ne voit pas car le terrain est immense. Une personne devant l'épicerie nous dit c'est 8 $/personne. Il y a sûrement moins cher.
Un peu plus loin, le restaurant "Maria", on y propose aussi de l'hébergement. Ici, on dort pour 5 $/personne soit 7,50 € pour les deux. C'est propre, on reste. D'autant que nous pouvons y manger.
En discutant avec nôtre logeuse, on apprend que le volcan est compliqué à faire à cause des pluies de ces derniers temps. Énormément de boue et c'est très glissant et les accidents sont fréquents. Plus tard son fils, qui est guide, nous donne le même conseil de ne pas y aller.
Déçus, on abandonne le projet.
En échange, nous ferons le tour du volcan et donc de cette partie de l'île, à pieds, bien sur.
La mère et le fils nous prennent pour des fous. La boucle fait 42 kilomètres, c'est selon eux, presque impossible à faire à pieds, Vous allez arriver à la nuit et si de jour le chemin n'est pas dangereux, de nuit il l'est !
Demain nous ferons le tour de ce volcan !
Il nous reste un peu de temps, nous allons faire un tour sur les bords du lac.
Les plages accessibles ne nous apparaissent pas terribles, par contre, nous découvrons un endroit touristique. Et, la, les plages sont toutes privées...

Au fait ! Dans cette partie de l'île, accéder à Internet est compliqué. Donc, deux jours sans connexion.

Cliquez sur les photos pour les agrandir !











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