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GRANADA - Nicaragua
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Mardi 17 septembre 2013

Nous arrivons à Granada sur les bords du Lac Nicaragua.
Ce qui nous frappe à la descente du bus, c'est l'animation dans les rues du centre. Un tas de gens ont quelque chose a nous vendre ou une piece a nous demander. L'un nous propose un tour de calèche, l'autre un bon hotel, un autre, genre pot de colle, se met gratuitement a notre service pour nous guider, nous informer... Première différence avec Leon que nous avons laissé il y a quelques heures.
Après nous être installés à notre auberge, nous sortons découvrir cette ville.
Contraste avec Leon la révolutionnaire. Les édifices du centre sont de grand chic. Belles maisons de style colonial et autres maison de style divers. Les fortunés qui venaient s'installer ici se devait de montrer leurs niveau social.
Beaux hôtels et grands restaurants fleurissent.
On note l'absence de commerces hors hotels-restaurants.
Il faut aller dans les secteurs populaires pour trouver foison de négoces qui vendent de tout.
On s'amuse à repérer les touristes, qui, en cette période creuse, ne sont pas très nombreux.
Tout d'abord, les américains U.S. Chicos, plus de 60 ans, ils sont comme les moutons. Ils aiment se regrouper dans les mêmes établissements. Il suffit de regarder la clientèle de certains restaurants. L'un est plein de ce type de clients, bruyants et gesticulants. Le resto à côté, pourtant aussi chicos est totalement vide...
Une autre catégorie de touristes, aimant se regrouper dans les mêmes lieux et établissements sympatisants. Plus jeunes, une trentaine d'années. Les Israéliens sont plus fauchés et fréquentent les établissements bon marché. En groupe et aussi peu discrets que les vieux U.S.
Familles Européennes ? Il n'y en a pas. Sur le vieux continent ça bosse et ça étudie.
Des vieux d'Europe ? Nous sommes les seuls.
Des jeunes ?, il y a, un jeune couple d'italiens par ci ou d'anglais par la... Les locaux, eux, sont au travail ou a l'école. Avec un salaire minimum qui a été augmente au 01/09/2013 de 6% pour passer a 117 €/mois... Il ne doivent pas partir souvent en vacances.
Nous ne les trouvons pas particulièrement accueillants, sauf, si ils ont quelque chose à vendre ou pour mendier.
Nous commençons à connaître quelques pays d'Amérique latine et nous n'hésitons jamais à acheter de la nourriture dans les marchés ou dans la rue, moyennant quelques précautions... Dans ce pays, ce type de commerces ne nous inspire vraiment pas. Et donc, nous avons recours aux supermarchés.
Nous allons nous intéresser plus à la nature environnante.


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