LEON - Nicaragua Retour

Lundi 16 septiembre 2013

Les Espagnols décident de bâtir la ville de Leon à quelques dizaines de km de l'emplacement actuel.
Elle sera détruite par un tremblement de terre et rebâtie à proximité d'un village indien dans une zone moins sismique.
Après l'indépendance et le départ des conquistadores, le pays, convoité par plusieurs puissances sera secoué par des dictatures, révolutions, contre révolutions, sans compter les tremblements de terre et les volcans qui détruisent ce que les hommes n'ont pas détruit...
León, será très active dans les mouvements populaires révolutionnaires et forcément elle en payera le prix contrairement à son ennemie de toujours, Granada, ville riche et bourgeoise.
La capitale Managua, n'étant que le siège du gouvernement, les deux villes se disputent aujourd'hui la Culture.
Ville moyenne aux maisons basses. Fréquentée par des touristes généralement jeunes et peu fortunés. Il n'y a pas de commerces de luxe ni de grands hôtels.
Nous visitons le musée de la révolution. Curieux musée, car il n'y a que des fresques murales, des photos des héros des différents mouvements révolutionnaires ainsi que des coupures de presse relatant les faits.
Les guides sont des anciens combatants de diverses époques.
Ils tentent de nous expliquer, mais c'est très difficile à suivre car de nombreux pays ont été impliqués. Les uns soutenant les dictateurs, d'autres les révolutionnaires. Tout cela s'étant étalé sur des décennies, le développement du pays a accumulé d'énormes retards.
Nous essayons, chaque fois que possible dans les villes traversées de visiter les quartiers populaires, la ou les gens vivent.
A Léon, c'est le quartier indigène qui nous attire.
Nous y voici. "La place de l'indien" confirme que nous y sommes.
La statue de l'indien est en triste état. Pas d'autre mot pour qualifier celle de l'indienne. Des gens vivent dans des abris de fortune sur une partie de ce qui, à une époque devait être une belle place. Le reste est en piteux état.
Nous arpentons les rues sans être importunés.
Maisons souvent délabrées dans un environnement de saleté et de mauvaise odeur, celle de la misère. Quelques maisons ont pourtant meilleure allure.
Les pharmacies sont protégées par des hommes, fusil aux mains. Même une petite et banale épicerie était protégée par un garde. Les portails sont surmontés de rouleaux de barbelés.
Quelque chose étonne. Devant certaines maisons sont parfois garées de belles voiture !...
Après exploration des rues principales on décide d'en rester là en nous disant qu'il ne faut pas traîner par la, de nuit.

Demain nous partons pour Granada, via Managua, la capitale.
Pour nous y rendre, un bus public mais peu sécurisé et on nous dit que les étrangers se font souvent agresser.
Il y a pour plus cher des minibus publics mais plus sûrs, en tous cas ce que les gens en disent.
Enfin des minibus affrétés par des hotels et agences de voyages, sûrs, mais très chers.
Nous faisons le choix intermédiaire. Nous y sommes souvent entassés mais si c'est plus sur !!!!

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