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OMETEPE : Tour du volcan Maderas
42 km à pieds
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Mardi 24 septembre 2013

Reveil matinal, car un bon exercice nous attend...
La propriétaire de l'auberge nous donne un tas de conseils et recommandations :
Si vous avez besoin d'aide n'hésitez pas à demander aux villageois. Il vous aideront.
Si vous êtes fatigués, il y aura quelques 4X4 qui passeront, demandez leur de vous ramener, etc, etc.
6h00 precises, nous partons à pieds, pour le tour du volcan Maderas, soit 42 km.
Il fait déjà chaud.
Depuis Santa Cruz, sur quelques centaines de mètres, la route est pavée, mais elle se transforme rapidement en une piste dénoncée.
Nous croisons beaucoup de monde. Les gens vont travailler dans les champs et vergers. La plupart sont à pieds, d'autres à vélo et même quelques cavaliers.
Un monsieur devant sa maison nous laisse fièrement photographier son jardin fleuri.
Curieusement, car nous en avions perdu l'habitude depuis que nous sommes au Nicaragua, les gens nous sourient et répondent à nos signes. Il est vrai que sur cette île et plus encore sur cette partie, les gens descendent des indigènes qui peuplaient l'île avant les Espagnols. En fait, ils, ont été très peu métissés.
Sans doutes ceci peut explique cela.
Plus tard, ce sont, les enfants qui occupent le chemin pour se rendre à l'école.
Comme leurs aînés, de leurs petites voix il nous saluent par des "hola". Quelle différence d'éducation par comparaison avec le reste du pays.
Et puis, plus personne... A part quelques femmes partant laver leur linge au lac.
Nous pensions que cette piste allait longer la rive. Non, nous avons la végétation de part et d'autre sur presque tout le parcours.
Plantations de bananes, de haricots, du riz etc.
Les gens vivent dans de modestes maisons, souvent de bois couvertes de tôles. C'est rustique, mais c'est propre.
Il n'y a pas cette odeur de misère que nous avons trouvé dans d'autres coins du pays. Les gens ont l'air heureux et doivent se contenter de ce qu'ils ont : Une maison, un jardin et pour certains des plantations, des cochons et des poules.
Le chemin est défoncé mais propre. Pas de détritus.
Les heures passent. De temps à autre le chemin nous ramène au bord du lac. Cette chaleur humide est insupportable, mais nous avançons.
Nous traversons San Ramon. Quelques habitations et une cascade a visiter. C'est sur les pentes du volcan. Cela ne nous intéresse pas et surtout ça nous ferait des km en plus.
De plus en plus chaud. Le leger voile de brume ne se lève pas et le volcan a toujours la tête dans les nuages.
Les gens nous saluent et doivent se demander d'où nous sortons. En fait certains nous le demande. L'occasion d'engager une causette. Il s'étonnent de ce que nous faisons... "Jamais personne ne fait ca" "Si vous voulez, je vous ramène".
Si il n'y a pas de grosses montées, dans les petites grimpettes qui s'enchaînent, la chaleur nous assomme.
Nous avons épuisé notre réserve d'eau. Heureusement de temps à autre on trouve une "Pulperia". C'est ce genre de mini, mini, épicerie qui ne vend pratiquement rien. Quelques bouteilles d'eau, des sachets de cacahouètes, quelques biscuits et du pain brioché. Approvisionnés en eau, du pain brioché, une pause et un rapide casse croûte.
Sous le soleil de midi, malgré la végétation pas un brin d'ombre. La chaleur est terrible.
On évite les causettes car ca nous retarde.
le rythme a bien baissé. La brume s'est levée et le volcan est totalement dégagé.
16h15, vidés, sèches et épuisés, on arrive enfin. Quelqu'un appelle notre logeuse "Ils sont là. Tes pensionnaires sont de retour". La dame arrive, elle nous félicite. "J'ai 52 ans, je suis née ici et je connais personne qui a fait ça. A vélo ou a cheval, oui. Jamais à pieds. J'aurai quelque chose à raconter sur deux Français".
Selon mes infos, la boucle fait 42 km. Sur le chemin on nous a dit 45 km...
42 ou 45, c'est fait ! Même si sous cette chaleur ce fut terrible.
10 heures de marche, moins quelques pauses.
Un léger repas, une bonne douche froide et repos. Demain nous quitterons Santa Cruz.

Cliquez sur les photos pour les agrandir !





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